Les talismans astrologiques du Sagittaire


Les talismans astrologiques du Sagittaire

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L’ambre – c’est un talisman utilisé pour le traitement des yeux, des oreilles et des dents. C’est le talisman astrologique du Sagittaire et l’ambre a comme objectif de protéger et d’améliorer les maladies de poumons, de l’estomac et des yeux.
C’est un talisman qui protège et qui influence d’une manière positive le signe astrologique du Sagittaire mais l’ambre est un talisman qui protège aussi le Verseau et la Vierge.

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La perle – c’est un talisman considéré le symbole de la force, de la compréhension et du bonheur qui dirige les rêves et les objectifs des femmes. Par l’intermédiaire des perles chaque personne est capable de comprendre les effets de la Lune sur sa personnalité. Les perles sont utilisées pour améliorer les relations entre les enfants et les parents, elles développent l’initiative et elles influencent la sexualité de chaque personne.
Les perles sont des talismans qui protègent, elles apportent le calme, la tranquillité et l’amour pour chaque personne. C’est un talisman qui représente le symbole de la sincérité, de la pureté et de l’honnêteté. Ces sont des bijoux qui apportent la chance, le succès et la protection

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La turquoise – c’est le talisman du bonheur qui est utilisé pour le traitement de certaines maladies. C’est une pierre qui tonifie le corps, il accélère la régénération de la peau et il apporte la paix et le calme.
La Turquoise est un talisman dont l’objectif est d’équilibrer le centre énergique de chaque personne et elle influence le développement de la conscience.
C’est un talisman qui protège et qui influence le Sagittaire mais aussi les autres signes astrologiques, comme par exemple le Poisson et la Balance.

Liste des arts divinatoires.(Histoires de Divinations).


Liste des arts divinatoires

Achilléomancie : divination par des branches d’achillée
Acutomancie : divination par des épingles ou des aiguilles
Aéromancie : divination par l’effet de l’air sur l’eau ou par l’examen des phénomènes aériens.
Alectryonomancie ou alectriomancie : divination par les lettres ou les grains choisis par un coq ou une poule
Aleuromancie : divination par la farine de froment
Alomancie : divination par le sel
Aphitomancie : divination par un pain d’orge
Amniomancie : divination par la membrane recouvrant la tête des nouveau-nés3
Anémomancie : divination par le vent
Antracomancie : divination par le charbon minéral
Apanthomancie : divination par l’interprétation des rencontres (objets ou de personnes) imprévues
Apleuromancie : divination par les messages contenus sur ou dans des biscuits
Arachnomancie : divination par les araignées
Arithmomancie ou arithmancie : divination par les nombres
Aspidomancie : divination par les boucliers
Astragalomancie : divination par les osselets ou l’emploi de dés cubiques
Astrologie ou Astromancie : divination par l’étude des astres
Axinomancie : divination à l’aide d’une hache chauffée à blanc
Bactromancie : divination du temps à venir à l’aide d’une grenouille
Belomancie : divination par les flèches
Biastomancie : divination par les oiseaux nocturnes
Bibliomancie : divination par la lecture d’un texte au hasard
Bléomancie : divination par les grains de blé. Traditionnellement, on disposait les grains de blé sur un plaque de tôle rougie par le feu et comportant douze divisions.
Botanomancie : divination par les fleurs ou les feuilles
Bréchomancie : divination par la pluie
Brontomancie : divination par les orages
Cafédomancie ou caféomancie : divination par le marc de café
Capnomancie : divination par la fumée
Caromancie : divination durant un sommeil naturel ou hypnotique
Cartomancie : divination par les cartes
Castronomancie : divination par un verre d’eau
Catoptromancie : divination par les miroirs
Causinomancie : divination par la combustion d’objets
Chasmimancie : divination par les baillements
Chéloniomancie ou plastromancie: divination sur les écailles du plastron de la carapace de tortue
Chiromancie : divination par l’étude des lignes de la main
Chitonomancie : divination par la façon de s’habiller
Ciromancie : divination par les gouttes de bougie tombant dans l’eau
Claviculomancie : divination par la rupture d’un bréchet de poulet
Clédonismancie : divination par le rapprochement entre une question et un évènement fortuit
Clédonomancie : divination par l’interprétation de paroles fortuites
Cleidomancie : divination par les clés
Cleptomancie : divination permettant de retrouver des voleurs
Cléromancie : divination par tirage au sort
Codonomancie : divination par les cloches
Cokkygomancie : divination par le coucou
Coracomancie : divination par le corbeau
Coronomancie : divination par la corneille
Cosquinomancie : divination par un tamis
Craninomancie : divination par l’étude d’un crâne
Cristallomancie : divination à l’aide de cristal
Crithomancie ou critomancie : divination par la farine d’orge
Crommyomancie : divination par les oignons
Cynomancie : divination par les chiens
Dactylomancie : divination par les bagues ou les oscillations d’un anneau
Daphnomancie : divination par le laurier
Dendromancie : divination par les arbres
Empyromancie : divination par la des entrailles des animaux
Encromancie : divination par les taches d’encre
Fulguration ou Science fulgurale : méthode de divination que les Étrusques et les Romains pratiquaient par l’observation de la foudre.
Gastromancie : divination par les reflets de bougies traversant un ballon d’eau
Gemmomancie : divination par les pierres précieuses
Génomancie : divination pour connaître le sexe d’un enfant a naitre
Géomancie : Divination par le bais de cailloux jetés ou de points marqués au hasard dans le sable, sur la terre ou du papier puis comptés ou reliés pour former des figures.
Grammatomancie : divination par le tirage au sort de lettres de l’alphabet
Graphomancie : divination par l’écriture automatique
Gyromancie : divination par la chute d’un devin tournant sur lui-même
Halomancie : divination par du sel jeté dans un feu
Hématomancie : divination par le sang
Hépatoscopie : divination par les foies
Hippomancie : divination par les chevaux
Hydromancie : divination par l’eau
Ichtyomancie : divination par les poissons
Képhalaiomancie : divination par la tête d’un animal
Kéromancie : divination par la cire
Kybomancie : divination par le jet de dés
Lagomancie : divination par le lièvre
Lampadomancie : divination par les lampes et les flambeaux
Latromancie : divination par les symptômes des malades
Lécanomancie : divination par des gouttes d’huile flottant sur l’eau
Libanomancie : divination par les fumées d’encens
Lithomancie : divination par les pierres
Lycomancie : divination par les loups
Margaritomancie : divination par les perles
Mélomancie : divination par les pommes
Menomancie : divination par les menstrues
Météoromancie : Divination par l’observation des météores
Métoposcopie ou Métopomancie : divination par les traits du visage et du front
Molybdomancie : divination par le plomb fondu
Myomancie : divination par rats et les souris
Nécromancie ou Psychomancie : divination par l’invocation des morts
Néphélémancie : divination par l’intermède d’un ange
Néphomancie : divination par les nuages
Niphétomancie : divination par la neige
Numérologie : divination par les nombres
Nyctérimancie : divination par le vol des chauves-souris
Oculomancie : divination par l’observation de l’œil
Oénomancie : divination par le vin
Omphalomancie : divination par le nombril des nouveau-nés
Oniromancie : divination par l’interprétation des rêves (clé des songes)
Onomancie : divination par l’interprétation des lettres du nom
Onychomancie : divination par le reflet des ongles
Oomancie : divination par les œufs
Ophéomancie ou ophyomancie: divination par les serpents
Ornithomancie : divination par l’observation du comportement, du vol ou du chant des oiseaux
Ostéomancie : divination par les os des animaux
Ostracomancie : divination par l’écoute des coquillages
Otonéchomancie : divination par les bourdonnements d’oreilles
Onomancie : divination par la valeur numérique des noms
Ovomancie : divination par des blancs d’œufs jetés dans l’eau
Palmomancie : divination par les gestes instinctifs
Palomancie : divination par le jet de baguettes
• Papyromancie : divination par le froissement d’une feuille de papier
• Pégomancie : divination par les sources
Pétromancie : divination par les formes des rochers
Phyllomancie : divination par les feuilles d’arbres ou de plantes
Pissomancie : divination par le jet de pois secs
Plastromancie ou chéloniomancie : divination sur les écailles du plastron de la carapace de tortue
Podomancie : divination par l’examen des pieds
Potamomancie : divination par les fleuves
Pyromancie : divination par le feu ou les flammes
Radiesthésie : Méthode de divination fondée sur la réceptivité particulière à des radiations qu’émettraient différentes matières (sources, trésors, mines etc…), permettant ainsi de les localiser à l’aide d’une baguette ou d’un pendule.
Rhabdomancie : divination par les baguettes de sourcier
Sauromancie : divination par les lézards
• Scapulomancie : divination par l’examen d’omoplates brulés d’animaux
Sciomancie : divination par l’observation des ombres des morts
Sidéromancie : divination par un fer chauffé au rouge
Skiamancie : divination par l’étude des ombres
Spathomancie : divination par la lame d’une épée
Spondanomancie : divination par les cendres
Stichiomancie ou stichomancie : divination par l’ouverture au hasard d’un livre
Sycomancie : divination au moyen de questions écrites sur des feuilles de figuier
Taromancie : divination par le jeu de tarot
Tératomancie : divination par les prodiges et les monstres
Thalassomancie : divination par l’aspect de la mer et des vagues
Théomancie : divination par des oracles ou des signes divins
Tyromancie : divination par les fromages
Uranomancie : divination par l’observation du ciel
Vitréomancie : divination par le sable
Xylomancie : divination par les branches et les écorces
Zoomancie : divination par le comportement des animaux

Les Augures par les Jeux.(Histoires de Divinations.).


Les augures par les jeux

Les augures donnent parfois lieu à des jeux. On connaît, aujourd’hui, le jeu qui consiste à choisir une lettre de l’alphabet et à chercher des prénoms, des noms de pays, de fruits, de légumes, etc. qui commencent par cette lettre. Ce jeu est en fait très ancien et il était pris, autrefois, comme présage par les étudiants des écoles coraniques (tolba).
Au début du XXe siècle, E. Doutté l’évoque à propos des tolba de l’Oranie qui «consultent le sort», pour savoir s’ils allaient recevoir un repas des gens du douar où ils se rendaient. L’un d’eux dit : «Ton nom commence par un B.» Un autre doit répondre immédiatement en disant un nom qui commence par la lettre B ; puis on l’interroge en disant : «Et ta merabt’a» ? Il doit répondre par un nom de femme commençant par B.
Puis on lui demande de quel bois est son arc, ce qu’il a tué, quelle partie de la bête il a mangée, quel est son pays, etc. Et à cette longue série de questions, il doit toujours répondre par des mots commençant par B. Après le B, on passe au T, puis au TH, puis au DJ, et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’alphabet. «S’ils arrivent, dans la soirée à la fin de l’alphabet, le présage est heureux : Dieu leur enverra une zerda (c’est-à-dire un cadeau).
Voilà comment nous consultons le sort. On se réjouit d’avoir un taleb qui sait bien trouver les mots, parce que, grâce à lui, la zerda viendra.» «Ainsi, non seulement cet exercice présage la zerda, mais il la fait venir.»
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

La divination par les rêves.(Histoires de Divinations.).


La divination par les rêves

L’oniromancie ou la divination par les rêves est sans doute la pratique divinatoire la plus ancienne et la plus répandue au Maghreb. Le fait qu’elle soit légitimée par l’Islam a certainement participé à son succès. Rappelons que la science onirocritique est très ancienne. Les premières attestations remontent à Babylone, des tablettes d’argile en écriture cunéiforme, retrouvées dans les ruines de la bibliothèque royale d’Assourbanipal. Ces textes dateraient du milieu du deuxième millénaire avant J.-C. On y relève de nombreuses interprétations dont certaines se retrouvent dans la tradition maghrébine et la tradition islamique.
Ainsi : «Si quelqu’un te donne à boire, tu vivras longtemps, si quelqu’un te donne à boire de l’eau de la rivière, tu feras un gain considérable, si tu manges de la viande de renard, tu tomberas malade, si tu manges de la viande de taureau sauvage, tu vivras longtemps, etc.» En fait, il n’est pas difficile d’expliquer la plupart de ces associations, déduites de la nature symbolique des éléments qui apparaissent dans le rêve. Ainsi, l’eau est un symbole de vie, c’est pourquoi elle représente la longévité. Le renard représente la maladie sans doute parce que cet animal a été un véhicule de maladies contagieuses comme la rage et la peste. Il n’est donc pas étonnant que ces interprétations se retrouvent dans d’autres traditions.
En Egypte aussi, la science des rêves a tenu une place importante. Les pharaons ainsi que les notables entretenaient toute une armée d’interprètes. Il existait aussi de nombreuses clefs des songes dont des extraits nous sont parvenus. L’un des textes les plus connus est le papyrus Chester Beatty III que l’on fait remonter à l’époque de Ramsès, mais qui pourrait bien être du Moyen-Empire (2000 à 1785 avant J.-C). ce texte donne une liste d’interprétations relatives à plusieurs symboles oniriques.
En voici quelques exemples : «Si un homme se voit en rêve, observant un serpent, c’est un bon signe, cela signifie provision. La bouche pleine de terre : c’est manger les biens de ses concitoyens. Mangeant de la viande d’âne : c’est bon signe car cela signifie sa promotion. Son lit prenant feu : mauvais car cela signifie le rapt de sa femme. Regardant dans un puits : mauvais, il sera mis en prison. Prenant feu : mauvais, il sera massacré, etc.»
Si certaines interprétations peuvent nous paraître bizarres, elles correspondaient pourtant aux préoccupations des Egyptiens de l’époque. Dans la plupart des temples égyptiens, il y avait des salles aménagées réservées à l’interprétation des rêves. On y pratiquait aussi – comme ce sera le cas, en Grèce – l’incubation qui consistait à poser au dieu des questions écrites et on passait la nuit sur place pour attendre le rêve qui apporterait les réponses.
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

Les animaux et les présages.(Histoires de Divinations).


Les animaux et les présages

Les animaux de mauvais augures sont nombreux. On se base, pour déclarer un animal malfaisant, sur son nom, sa couleur, son sexe ou ses habitudes alimentaires. Ainsi, un chat noir est souvent néfaste, on redoute le cri du chacal mâle, mais pas celui de la femelle, l’hyène ou le corbeau qui se nourrissent d’immondices, annoncent les cadavres, donc la mort. Il y a aussi le moment de la journée où l’animal est vu. Ainsi, un lapin ou un lièvre n’est de mauvais augure que si on le voit le matin, au moment de sortir de la maison. Il faut tenir aussi compte de ce que l’on prévoit de faire : le présage est particulièrement fort quand il s’agit de faire un achat important ou de voyager. Dans les deux cas, par exemple, rencontrer un corbeau qui vole en croassant est toujours interprété comme un signe néfaste.
Il faut, dit-on, rebrousser chemin ou différer l’achat, car le corbeau, par ses cris lugubres et sa couleur noire, est annonciateur de malheur. Quand on ne peut pas reporter ce que l’on a prévu de faire, on chasse le corbeau avec des cailloux, on fait du bruit, comme dans le cas du hululement du hibou ou de la chouette et surtout, on prononce des formules propitiatoires, généralement des sourate du Coran, notamment les sourate dites «préservatrices», qui protègent contre le mauvais œil, la maladie, les démons et les mauvais présages.
Parmi les animaux domestiques, le chien est un animal apprécié pour les services qu’il rend, notamment en tant que gardien, mais il est aussi porteur de symboles négatifs : vilenie, soumission, indignité. Dans l’Islam, le chien a une mauvaise réputation. Selon un hadith du Prophète, son cri signale le passage d’un génie. On connaît aussi le hadith pour caractériser un donneur qui revient sur sa parole : «Il est comme un chien qui revient sur ses vomissures et les mange.»
Dans un autre hadith, il est dit que les anges n’entrent pas dans les maisons où se trouvent des chiens. Son aboiement, surtout la nuit ou à l’aube, est un mauvais présage, annonciateur de malheurs. L’âne est un animal débonnaire, mais qui passe pour un souffre-douleur. En effet, on l’exploite à outrance et on le bat à tout-venant. Un proverbe même fait dire à l’âne : «Je jure de ne pas aller au paradis si je dois y rencontrer des enfants.» La vue de l’âne n’est pas, en elle-même néfaste, mais c’est son braiment. Dès qu’on l’entend, on prononce la formule propitiatoire : «Je me réfugie auprès de Dieu.» On sait que le Coran, dans la sourate Loqmân, stigmatise le cri de l’âne, et selon un hadith du Prophète, il signale qu’un mort subit le châtiment de la tombe.
Si la chèvre, connue pour ses caprices, est avant tout un animal paisible, le bouc passe pour un animal malfaisant. C’est un symbole de malpropreté et de discorde et il est utilisé par les sorciers pour faire leurs potions. Les djinns, croit-on, prennent souvent sa forme. De nombreux récits rapportent des faits, présentés comme authentiques, d’hommes ou de femmes, rencontrant des boucs et les recueillant, avec l’intention de les restituer à leurs propriétaires. On les attache dans les cours des maisons et voilà qu’ils se mettent à grandir ou à grossir de façon anormale. Il faut alors les détacher et les chasser ! Pour toutes ces raisons, le bouc est un mauvais présage : quand on le rencontre le matin, on s’empresse de retourner sur ses pas.
La volaille est inoffensive, mais on tire des présages néfastes des poules qui se mettent à chanter comme des coqs. On s’empresse de les égorger car, autrement, pense-t-on, un mâle de la famille – le père ou le fils aîné – ne tardera pas à mourir. Le pigeon, un animal réputé pour sa douceur et sa beauté, est également mal vu, le matin, mais c’est le lapin que l’on redoute le plus : d’ailleurs, dans beaucoup de dialectes berbères et arabes, on évite de prononcer son nom le matin, et on le remplace par des euphémismes, par exemple amerbuh’, «le gagnant».
Comme le chacal, l’hyène est un animal de mauvais augure. Les Arabes comme les Berbères, ont remarqué la démarche déhanchée de l’animal, à cause de son avant-train, plus long et plus puissant que son arrière-train. Cette démarche a valu, en arabe, le sobriquet de hanbu’â, «la boiteuse» à l’animal, sobriquet repris également chez les Touareg qui l’appelle aridal, mot qui signifie, dans d’autres dialectes «boiteux».
Comme partout ailleurs, l’hyène représente un animal rebutant, parce qu’il déterre et mange les cadavres humains et les charognes, (d’où son sobriquet, en arabe, d’Umm el Qubûr «la mère des cimetières»), mais cet animal ne se nourrit pas seulement de cadavres et de restes : c’est aussi un excellent chasseur, qui chasse les gazelles et les petits d’animaux. Dans les croyances des bédouins, l’hyène, comme animal malfaisant, sert de monture aux démons. Les sorciers utilisent des organes de l’hyène pour confectionner leurs filtres. Sa démarche, comme son alimentation, son cri et surtout son ricanement passent pour attirer le malheur. Mais parfois le même ricanement, qu’on prend alors pour un rire, est interprété comme un signe de bonheur.
Certains oiseaux sont réputés de mauvais augure. Le hibou ou chat-huant est un symbole de solitude et de malheur. Le hululement du hibou est annonciateur de mauvaises nouvelles, généralement le décès d’une personne. On s’empresse encore, même dans les villes, de dénicher les oiseaux ou de les chasser. On se prémunit en récitant des sourate du Coran et surtout en faisant du bruit à proximité de l’animal : ce n’est pas seulement pour le chasser, mais aussi parce qu’on croit que le bruit éloigne le mauvais sort.
Le corbeau, déjà cité, est un autre présage funeste. D’après la tradition musulmane, c’est lui que Noé a envoyé pour voir si les eaux du déluge ont commencé à se retirer. «Pose ta patte sur la terre, lui dit-il, et reviens me dire si le niveau de l’eau a baissé.» Le corbeau est parti, mais il a trouvé le cadavre d’une bête qu’il s’est mis à manger. Il a oublié la mission dont il avait été chargé et ne retourne pas auprès de Noé, qui, affligé, a maudit le corbeau. Le corbeau symbolise aussi l’impudence, mais aussi un cynisme que l’on accepte volontiers. On lui attribue cette parole : «Je suis noir de visage, mais ma pitance, je la dois à Dieu seulement, autrement dit, je n’aurais pas honte de dire la vérité quelle qu’elle soit, même si elle doit froisser les gens.»
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

Les objets dans la divination.(Histoires de Divinations).


Les objets dans la divination

Dans la tradition algérienne, de nombreux objets sont interprétés, dans certaines conditions, comme des présages funestes. Ainsi, des clous, un cadenas, un marteau, des objets inoffensifs, peuvent devenir dangereux pour un voyageur ou pour quelqu’un qui s’apprête à conclure un marché. Ces objets symbolisent alors la fermeture, l’enfoncement, le coup, etc.
Les fleurs, les légumes verts sont de bons augures, mais pas le piment, qui – en dépit de sa couleur verte – a un goût piquant, symbolise donc l’agressivité. D’ailleurs, pour les festivités du jour de l’an (yennayer), on évite les plats épicés pour que l’année ne soit pas sèche. A l’inverse, on favorise les mets contenant de la levure (comme les beignets) pour que l’année soit fertile.
L’œuf intervient également dans les actes de magie et de divination. Les sorciers utilisent des œufs pour jeter leurs charmes, en écrivant des formules sur les coquilles ou en prononçant dessus des incantations. A l’inverse, un œuf brisé est censé briser un charme. Dans la divination, on cite, pour savoir si un malade guérira ou mourra, le procédé suivant : on écrit des formules magiques sur un œuf et on le place devant la tête du patient. Le lendemain, on l’examine et on tire des pronostics sur son aspect : s’il a changé de couleur, le malade mourra, le cas contraire, il guérira.
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

La symbolique des prénoms dans la divination.(Histoires de Divinations).


Toujours dans le fa’l onomastique, certains prénoms sont déplaisants, mais on les attribue quand même pour éloigner le mauvais œil. C’est par exemple le cas des prénoms qui signifient «noir» : Lassoued, Lekhel pour les prénoms d’origine arabe, Akli pour les prénoms berbères. Dans la symbolique maghrébine, la noirceur du teint symbolise souvent la laideur mais aussi l’impudence : «Une face noire est une face qui ne rougit pas», dit le proverbe, c’est-à-dire qui n’éprouve pas de honte. Le noir est aussi la couleur de la tristesse et du deuil : le foulard noir, le châle noir sont portés par les femmes en deuil, ainsi que les vêtements noirs en général. Comme ailleurs, le noir occupe une place de choix dans les croyances superstitieuses et les pratiques magiques algériennes. On redoute particulièrement le chat noir, porteur de malheur et de troubles, et le corbeau, annonciateur de mauvaises nouvelles. Ces mêmes animaux, à cause des forces maléfiques qu’ils véhiculent, sont utilisés par les sorciers dans la confection des charmes. Mais par une sorte de magie préventive, la force du noir est détournée pour combattre les maléfices : les exorcistes sacrifient des animaux noirs pour chasser les mauvais esprits et briser les sortilèges, et des mots signifiant «noir» sont employés couramment comme prénoms.
Les anciens Arabes, comme les Berbères du Maghreb, croyaient également au fa’l onomastique et donnaient des noms déplaisants. Al-Djah’id écrit, à ce propos : «Les Arabes donnaient à leurs enfants les noms de Kalb (chien), H’imâr (âne), H’adjar (pierre), Dju‘ul (scarabée), H’and’ala (coloquinte), Qird (singe), en raison de l’heureux présage (‘ala al-tafâ’ul) qu’ils contiennent.» Quand un enfant mâle naissait, le père sortait dans le but d’observer le vol des oiseaux et de noter les signes observés.
Ainsi, s’il entendait quelqu’un dire h’adjar (pierre), ou s’il en voyait une, il donnait ce nom à son fils, augurant ainsi pour lui la force, la robustesse, la permanence, la patience et la capacité de briser tout ce qu’il rencontrerait. De même, s’il entendait quelqu’un dire dhi’b (loup) ou s’il en voyait un, il augurait pour lui la sagacité, la tromperie, la ruse, le profit ; si c’était un âne, il lui prédisait une longue vie, l’effronterie, la force et la patience ; si c’était un chien, il augurait pour lui la vigilance, la longue portée de sa voix, le gain et autres qualités. C’est pourquoi, ‘Ubayd-Allah ben Ziyâd peignit, dans son vestibule, un chien, un bélier et un lion et dit : «Un chien aboyeur, un bélier batailleur et un lion maussade.» Il considérait cela comme un mauvais présage pour les autres et cela fut répété après lui.
On sait que le Prophète s’est élevé contre les noms déplaisants, mais il croyait au fa’l onomastique, car la plupart des noms déplaisants, il les a remplacés par des noms opposés, symbolisant la piété, la beauté ou les hautes valeurs morales. C’est ainsi qu’il a attribué à Qalîl ben al-S’alt, dont le nom, Qalîl signifie «peu» celui de Kathîr «beaucoup», à ‘As’î «désobéissant» ben al-Aswad, celui de Mut’î, «obéissant, soumis», à ‘As’iya «désobéissante», sœur de Omar, celui de Djamila «gracieuse», à H’azn «triste» ben Abî Wahb, celui de Sahl «aisé», etc. Il a aussi fait subir des modifications phonétiques à certains noms pour les rendre plus bénéfiques.
C’est le cas de Zayd al-Khayl «le cheval» qu’il transforme en Zayd al-Khayr «les biens, la fortune». Il a changé aussi le nom de Yathrib, la future Médine, en T’ayba «la bonne», mais on sait que ce nom n’est pas restée puisque c’est Madinat al-Nabî, la Ville du Prophète, en abrégé, Madina, qui a été choisi. On rapporte encore que lorsque le Prophète est arrivé à Médine, les premiers noms qu’il a entendus sont Salim (littéralement : le sain) et Yasâr (le facile, l’aisé), il a dit : «Nous serons à l’abri du danger et nous vivrons dans l’abondance.» La ville devait, en effet, porter chance aux musulmans qui avaient fui la persécution des Mecquois.
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

L’ornithomancie


L’ornithomancie

L’ornithomancie est une science divinatoire très ancienne. Elle se base sur le cri et le vol des oiseaux. Connue des Grecs et des Arabes, l’ornithomancie correspond à la ‘iyâfa des Arabes païens. Un certain nombre d’oiseaux ont la réputation d’être funestes : les auteurs anciens, citent, entre autres, le t’ayr al-‘arâqîb, qui serait le rollier (mais ce nom désigne aussi tout oiseau funeste), al-ghurâb, le corbeau, al-zummakh, un oiseau de proie qui passait pour enlever les bébés dans leur berceau, sa chair empoisonnée tuait tous ceux qui en mangeaient.
Les apercevoir, les rencontrer, dans certaines conditions (voyage, marché, bataille) annonce le malheur. L’une des branches de la ‘iyâfa est la t’ira, qui désigne la divination par le vol des oiseaux. A l’origine, la t’ira concernait aussi bien le bon que le mauvais présage, mais le mot est venu, avec l’islam à désigner le mauvais présage. Le Coran l’emploie dans ce sens, dans le dialogue entre les Envoyés de Dieu et les As’h’ab al-Qarya : «Ils dirent : ‘’en vérité, notre Seigneur sait que nous sommes envoyés à vous et Il nous incombe de transmettre en toute clarté (notre message)’’. Ils dirent : ‘’Nous voyons en vous un mauvais présage…’’» (36, 17-18). (Mauvais présage qui se traduit par t’a’irukum mma‘akulm, signifie littéralement : «Votre t’ira est avec vous»).
Après le Coran qui condamne la t’ira (l’ornithomancie), c‘est le Prophète qui la stigmatise. Mais il l’oppose au fa’l qui est le bon augure. On attribue au Prophète quelques hadiths sur le sujet : al-fa’l vient de Dieu et la t’ira vient de Satan. Il n’y a pas de t’ira ; al-fa’l est mieux qu’elle. Qu’est-ce le fa’l ? lui demande-t-on. C’est, répondit-il, le bon mot que chacun d’entre vous entend. (cité par Damiri). Si la t’ira, l’ornithomancie, est condamnée, c’est parce qu’elle avait de forts liens avec l’idolâtrie. C’est le cas également du zadjr, procédé qui consistait à lancer une pierre à un oiseau et à observer son envol : s’il vole à droite, c’est un bon présage, s’il vole à gauche, c’est un mauvais présage.
Le prophète a recommandé de laisser les oiseaux à leur place. On a interrogé l’imam al-Shafi sur le sens de ce hadith et il a répondu : Les Arabes possédaient l’art de susciter le vol des oiseaux. Quand l’un d’entre eux voulait voyager, il sortait de la maison, passait près des oiseaux perchés et les faisait voler. S’ils volaient à droite, il poursuivait son chemin ; s’ils volaient à gauche, il retournait chez lui. Le zadjr a fini par se confondre avec la t’ira, puis par désigner les pronostics à partir du passage des quadrupèdes, puis tous les présages tirés de divers référents, animés et non animés.
Au Maghreb, aussi, t’ira a le sens de mauvais présage, mais fa’l s’applique aussi bien aux bons qu’aux mauvais présages. C’est une habitude des Algériens et, d’une façon générale, des Maghrébins et sans doute d’autres peuples, de tirer à partir des noms qu’on entend, des présages. C’est le fa’l onomastique qui consiste à déduire un pronostic, à partir du sens du nom ou de ce qu’il évoque. Ainsi, le prénom Rabah (littéralement : gagnant), entendu en rêve, annonce un gain, Kaci (littéralement : cruel), une déception, le mot or, en arabe dhahab, un départ, également (dhahab), le mot luth (‘ud) peut signifier le retour de l’absent (‘awd), etc.
C’est l’onomastique algérienne et maghrébine, le choix d’un prénom est souvent déterminé par le présage. Avec ce genre de prénoms, il s’agit, avant tout, de porter bonheur, voire de chercher à influencer le destin, l’avenir de l’enfant : il sera heureux comme l’indique son nom, il vivra longtemps, il sera riche, il réussira dans toutes ses entreprises, etc. Les prénoms de bon augure sont, pour la plupart, fournis par l’arabe. Si certains prénoms existent réellement chez les Arabes d’Orient d’autres sont inventés. Une racine, à elle seule, peut fournir jusqu’à dix noms et parfois plus. C’est le cas de racine SAD, qui comporte l’idée de bonheur. Ainsi, on a, Saad, au propre, heureux, fortué, Sa ‘ d, de saad, bonheur, fortune et son diminutif, Saadawi, Saadi, qui a de la chance et, comme prénoms féminins Saaida Saadiya, Tasaadit, etc. Un prénom oriental, d’introduction récente, Suwad, est la forme pluriel de saad, bonheur, bon augure.
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

Les Omens.(Histoires de Divinations).


Les omens
On désigne par omens les signes d’après lesquels on tire des pronostics. Omens qui vient du latin Omen, désigne un présage ou un augure. Il correspond aux termes arabes ‘iyâfa, t’îra, zadjr et fa’l, employés durant la période antéislamique. On n’a pas besoin d’être devin pour interpréter les différents signes qui se trouvent dans la nature, puisqu’il suffit de connaître les symboles affectés à ces signes pour les interpréter.
Ainsi, par exemple, en Algérie, et d’une façon générale au Maghreb, le lapin passe pour un mauvais présage : quand on en rencontre un le matin en sortant, on doit rebrousser chemin pour éviter de le croiser. C’est le même comportement que l’on adopte quand on voit un chat noir. A l’inverse, le lait est un symbole de bonheur. Celui qui rencontre une personne portant du lait en tire un bon présage. Il est d’usage pour le porteur de lait d’en offrir : on peut en boire une gorgée, mais le plus souvent on se contente d’y tremper le doigt. Le lait, en effet, est symbole de douceur et de pureté. Il représente aussi, dans la tradition musulmane, la science et la connaissance. On connaît ce hadith du Prophète, vantant le lait. «Pendant que je dormais, je vis en songe qu’on m’apportait une coupe de lait. J’ai bu jusqu’à ce qu’il m’en sorte par les ongles, ensuite, j’ai donné ce qui restait à ‘Umar Ibn al Khatt’âb. Ce lait, c’était la science.»
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

le maysir.(Histoires de Divinations).


le maysir

Une autre pratique cléromantique, également condamnée par le Coran est le maysir. Il est proche de la bélomancie (istiqsâm bi-al-azlâm) vue précédemment, mais alors que l’istiqsâm avait un caractère sacré, le maysîr était profane. Mais comme il a été condamné par le Coran, c’est qu’il devait avoir un rapport avec l’idolâtrie. En effet, comme le maysir servait surtout à affecter des lots de viande, on peut supposer qu’on y recourait principalement pour le partage des viandes provenant des bêtes sacrifiées aux dieux.
L’interdiction peut provenir aussi du fait que ce jeu, qui passionnait les Arabes, provoquait, comme le vin auquel il est associé, des querelles et nourrissait les rancœurs. Selon les chroniqueurs, on choisissait une bête, on l’égorgeait, on la dépeçait et on la partageait, soit en dix parts selon certains auteurs, soit en vingt-huit, et on tirait les parts au sort. On utilisait pour cela des fléchettes contenues dans une pochette ou recouvertes d’un morceau de cuir. Les joueurs étaient appelés al-aysâr (pluriel de yasar) et les arbitres, qui présidaient le jeu, yâsirûn. L’arbitre tirait les flèches de la main gauche, sa main droite étant recouverte d’un morceau de cuir ou d’étoffe, pour l’empêcher de reconnaître, au toucher, la flèche. C’est sans doute parce que les flèches sont tirées de la main gauche (yusra) que le jeu a été appelé maysir.
Le tirage au sort du maysir se faisait au moyen de flèches. Celles-ci étaient de deux sortes : il y en avait sept gagnantes et trois ou quatre blanches, ni gagnantes ni perdantes et qui portaient un nom et surtout des coches qui permettaient de les reconnaître. Le maysir se jouait à sept, quand le nombre de joueurs n’était pas atteint, un des joueurs devait racheter les parts restantes et recevait le nom de tamîm, «celui qui complète». La bête jouée était débitée et partagée en dix lots : deux gigots, deux cuisses, deux pattes postérieures, deux épaules, deux cuisses antérieures. Le reste des morceaux était ajouté en nombre égal à chacun des lots. Quant à la tête et aux pattes de la bête, elles revenaient au boucher.
Parfois on égorgeait plusieurs bêtes, généralement des chameaux et le jeu devenait âpre pour gagner les meilleurs lots. Un joueur chanceux pouvait gagner plusieurs lots, et un joueur malchanceux aucun. Les morceaux convoités étaient appelés budu. Les lots qu’on ne voulait pas avoir étaient les cuisses antérieures qui ont peu de viande et beaucoup de veines. A la fin du jeu, les lots non gagnés sont rachetés par les hommes riches de la tribu qui les distribuaient aux pauvres et aux nécessiteux. Ce jeu, le maysir, a non seulement été interdit par le Coran, mais il va désigner, dans l’Islam, tous les jeux de hasard.
Au Maghreb, le tirage au sort s’effectuait et continue à s’effectuer lors des partages. Dans les héritages par exemple, des contestations pouvant s’élever, notamment lors du partage des immeubles ou des terres, on fait les lots et on tire à la courte paille. Aujourd’hui, on inscrit également les noms des intéressés, on les mélange et on demande à un enfant de faire le tirage. Une fois le tirage au sort effectué, on ne pouvait le contester, car on s’attirerait la colère de Dieu. Il existe aussi divers procédés cléromantiques, tel celui que E. Doutté, au début du XXe siècle, décrit : «La qor’at at-touyour, par exemple, dont le nom rappelle la t’ira, est un petit livre au début duquel se trouvent deux cercles divisés en secteurs, contenant chacun des lettres, des nombres et le nom d’une planète ou d’une constellation zodiacale.
On fait tirer le consultant au sort, pour cela, on ferme la main et on la lui fait fermer. Puis, en même temps que lui, on ouvre au hasard de 1 à 5 doigts : la somme des doigts ouverts de chaque côté est le nombre qui sert de point de départ. Il conduit par une procédure dont nous omettons le détail, à trouver le nom d’une constellation ou planète. Puis celui-ci sert à trouver dans un tableau spécial un nom d’oiseau. Un autre tableau permet de passer du nom d’oiseau à un nom de pays. Puis 36 tableaux offrent, chacun pour un pays un certain nombre de cases : mariage, commerce, pèlerinage, naissance, etc., dans chacune desquelles se trouve une formule plus ou moins vague dont le consultant doit se contenter.»
Qor’at at-touyour connaît une version «islamisée», utilisant les noms des prophètes et les versets du Coran.Qor’at el ‘anbiâ est plus islamisée : dans celle-ci, après avoir lu la Fatiha trois fois, on pose au hasard le doigt sur un damier, dont chaque case est le sehm (sort) d’un prophète : sehm d’Adam, sehm d’Idris, sehm de Noé, jusqu’au sehm de Mohammed en passant par celui de Jésus. Suivant la case sur laquelle on tombe, on se reporte au sehm de tel ou tel prophète. Il y a 32 formules de sehm : chacune d’elles – avec des versets du Coran – contient des caractéristiques générales analogues aux thèmes astrologiques des planètes et des conseils généraux au consultant.
Un autre procédé, appelé qor`a mimûna est attribué au mystique musulman Muh’ yi al-dîn El‘Arabi. Concernant ce procédé, on demande au consultant de placer son doigt, au hasard, sur un damier où sont inscrites des lettres. «Il y a une vingtaine de tableaux, dont chacun est destiné à répondre à une question : l’année agricole sera-t-elle bonne ou non ? vous marierez-vous ou non ? tel prisonnier sera-t-il libéré ou pas ?, etc. Par un calcul fort simple, la lettre tirée au sort conduit à un texte coranique qui constitue la réponse à interpréter.»
Par M. A. Haddadou – Infosoir.com

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